Blocus du lycée illégal

Publié le par boussy en val d'Yerres

Blocus : définition du Petit Larousse "encerclement d'un port, d'une ville, d'un pays entier pour l'empêcher de communiquer et de se ravitailler".

Actuellement, "blocus" du Lycée Maurice Eliot d'Epinay sous Senart, depuis le 1er avril dernier. Après une journée de grève de certains professeurs et malgré une condamnation ferme de la part du proviseur, un "blocus" s'est installé et prolongé toute la semaine dernière.
Cette semaine a également été perturbée mais certains élèves ont réussi à forcer le "blocus" pour rejoindre leurs professeurs qui les attendaient en salle de cours.
Pourquoi une telle situation ?
Au Lycée Maurice Eliot le conflit a commencé suite à des informations erronées ou mal interprétées (volontairement ou pas).
Quoiqu'il en soit, il convient de clarifier les choses :
- le classement en ZEP (zone d'éducation prioritaire) est maintenu ;
- la Dotation Horaire Globale (DHG) allouée pour 2008 était de 764 h pour 505 élèves.
A noter que le lycée n'a eu réellement que 470 élèves avec une dotation correspondant à 505 élèves  (ce qui a permis de maintenir des options à faible effectif, des classes moins nombreuses et des soutiens supplémentaires).
En 2009, le rectorat veut donc rétablir la situation correspondant à 467 élèves ; la suppression d'option art plastique (2 h pour 10 élèves avec un professeur extérieur au lycée), la suppression de l'option EPS en 2nde pour la préparation au baccalauréat...
Tout cela crée un climat de tension entre les élèves qui veulent aller en cours (certains vont tout de même passer le baccalauréat en juin prochain !) et ceux qui préconisent la poursuite du "blocus" (certains ignorent toujours les causes du conflit et profitent du système pour "sécher" les cours la conscience tranquille), d'où le non respect des principes de liberté individuelle.
Bien entendu, on a pu assister à la politisation du conflit avec déjà la distribution de tracts à la sortie du lycée...!
Il serait dommage que la poursuite de ces évènement détériorent l'image d'un lycée dont la taille, la qualité relationnelle entre l'équipe administrative et enseignante, sont des atouts majeurs pour nos enfants.
Cessons d'inciter nos enfants à la confrontation et démontrons que l'on peut régler ce genre de conflit par la négociation et la non violence.

Nous dénonçons :

-l'absence du respect des principes de liberté individuelle pour accéder à l'enseignement.

-le comportement anti-démocratique qui consiste à s'opposer à l'application de textes votés par le parlement.

-la détérioration de l’image du lycée au moment où la carte scolaire est en cours de modification.

-le handicap pour les élèves de terminale qui ne pourront pas finir leur programme alors que 80% des établissements du pays travaillent.

-la manipulation des élèves à l’aide d’informations erronées ou exagérées. Ex : 90h sur la DHG, suppression du classement ZEP…

-politisation du conflit par la distribution de tracts de partis politiques à l’entrée du lycée.

-le risque d'intrusion d'éléments externes au lycée pouvant amener à des exactions.

-la tensions entre élèves "pro" et "anti" blocus.
 

La démocratie exigerait le respect du vote des Français qui ont élu une majorité et qui se sont prononcés pour le projet politique que le gouvernement met en place.

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